London Calling
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 Andrestan ♦ uc

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Tristan Warren Faure
Tristan Warren Faure

Messages : 20
Date d'inscription : 31/08/2011


Andrestan ♦ uc Vide
MessageSujet: Andrestan ♦ uc   Andrestan ♦ uc EmptyLun 5 Sep - 3:21

RP FLASHBACK

Cette fois ça y est. Ma dernière soirée à Paris s'achève sur une note de victoire. Demain je partirai pour Oxford et il ne sera plus question de moisir ici. Les coupes de champagne se vident à un rythme effréné, tandis que ma tête tourne déjà. Entre les rires et les tintements de verre, ma vue brouillée discerne alors une présence non désirée. Les regards se tournent vers le nouvel arrivant et j'entends déjà quelques voix murmurer « C'est Leroy-Duchesne, qu'est-ce qu'il fait ici? Tristan ne l'aurait jamais invité. » Mon sang ne fait qu'un tour lorsque je l'aperçois. Loin d'avoir l'envie de provoquer une esclandre le soir précédant mon départ, je me contente de lui offrir un regard noir avant de jouer les hypocrites « Un verre peut-être Andrea? »

Je laisse un sourire carnassier s'esquisser sur le coin de mes lèvres. « Avec plaisir, mon cher Tristan. » Je dois me calmer, ne lui montrer aucun signe de faiblesse, sachant qu'il se délectera quoiqu'il arrive de la situation. Je m'éloigne une minute près du bar pour me saisir d'une coupe dans laquelle je verse discrètement quelques gouttes de drogue, rien de méchant dira-t-on. Certaines filles de la soirée en sont déjà à leur troisième, se déhanchant d'ailleurs sans trop de gêne et à moitié nues sur Gaga. Je m'approche d'Andrea et lui tend sa coupe en la faisant ironiquement tinter contre la mienne « A ta santé cousin ! » J'apporte mon propre verre à mes lèvres.

« Santé. » Il m'exaspère au plus haut point et même la quantité d'alcool ingurgité ne suffit pas à faire taire mon agacement. Je suppose que le ton supérieur et prétentieux fait partie intégrante de son insupportable personnalité, je ne cesse cependant pas de sourire. « Jolie fête. Je suis surpris, mon carton d’invitation n’est jamais arrivé. » Je pose un doigt sur mes lèvres en ayant l'air faussement désolé « Une regrettable erreur, tout le monde sait ici à quel point c'est fusionnel entre nous. » Je ris un avant de l'abandonner, pour aller danser sur le bar avec deux de mes amies complètement jetées.

Je danse, m'amuse, parvient presque à oublier la présence de mon invité surprise. Demain je n'aurais même plus à m'en soucier, ce soir il faut boire, oublier. Mes rires se joignent à ceux des autres dans une cacophonie insupportable. J'enchaîne deux verres de plus et gagne ma chambre où j'ai laissé mon téléphone portable. J'allume la lumière et sursaute lorsque je vois mon cousin affalé dans un fauteuil. Alors que nous sommes seuls je perds mon sens de la politesse « Qu'est-ce que tu fiches ici? »

Il me répond, visiblement dans un état pitoyable déclenché par la prise de drogues ajoutée à celle de l'alcool « Tris... Tan. » Je lui offre un regard de profonde pitié avant de le laisser ouvrir à nouveau la bouche, sans parler moi-même « Ne pars pas. » Je hausse un sourcil d'incompréhension totale, droguer mon cousin n'était peut-être pas la meilleure idée que j'ai pu avoir ce soir. Il se lève. « Tu ne devrais pas quitter Paris. » Je ne vois ni où il veut en venir, ni en quoi ça le concerne. La conversation devient trop sérieuse pour moi. Je ne comprends plus, lui continue sa tirade après s'être installé sur le lit « Je ne veux pas que tu partes. » Douche froide. Je ne comprends plus rien et envie les capacités de compréhension que je possédais il y a encore une heure. Les battements de mon myocarde s'intensifie malgré moi. J'ai peur, sans savoir de quoi. Andrea a une attitude que je ne lui reconnais pas. Je tente de reprendre contenance malgré mon trouble. « Andrea, je te détestes, tu me détestes, je ne vois pas en quoi ce que je devrais faire ou non te concerne. Je ne sais même pas ce que tu fais ici. Et si tu voulais me proposer d'arranger les choses avec toi, c'est trop tard. » Je le dévisage, résigné, notre haine mutuelle m'a fait bien trop de mal pour que je remette tout en cause pour un discours dépourvu de sobriété. Je sais que je pourrais tout lui pardonner, le fait qu'il nie une hypothétique réconciliation pourrait me détruire. Il n'a aucune idée du modèle qu'il représente. Le haïr et fuir reste la meilleure solution.

« Tu n’y es pas. » Il attrape ma main et m'incite à m'assoir, le contact me semble anormalement intime, surtout entre nous. « Je ne veux pas que tu partes. Je ne te déteste pas. » La confusion atteint son paroxysme. « Non, je ne veux pas avoir cette conversation. » Sa main quitte la mienne, j'ai juste envie de regarder les autres et de regarder une autre coupe de champagne, mais la suite des événements solde tragiquement l'issue de la soirée. Sa main dérive dangereusement sur ma cuisse. Je ne réagis pas, je reste figé, incapable de faire un geste, et paralysé par un trop plein d'alcool et de peur. Non Andrea, non. « Tout ça n’est qu’une façade, c’est… » Il se tait. Mais ses gestes ne cessent pas et se veulent plus appuyés. Je me sens mal. J'ai chaud et m'avére incapable de discerner la honte de l'excitation. Ce qui est en train d'arriver est horrible et mon corps cède aux avances de mon cousin. « Je te veux ici, près de moi. » Il murmure des mots que j'aurais préféré qu'il taise. Mon muscle cardiaque s'affole, je dois partir, maintenant, où je pourrais faire la plus grosse connerie de ma vie. Je lui administre une gifle, me lève brusquement en le menaçant du doigt. « Dégages de chez moi maintenant. Je veux plus jamais te voir. » Je claque la porte et croise une blonde que je n'ai jamais vu auparavant et apparemment invitée à ma soirée. Je me rue à l'extérieur sans même prendre la peine d'expliquer quoique ce soit aux convives.
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Andrea S. Leroy-Duchesne
Andrea S. Leroy-Duchesne

Messages : 14
Date d'inscription : 31/08/2011


Andrestan ♦ uc Vide
MessageSujet: Re: Andrestan ♦ uc   Andrestan ♦ uc EmptyLun 5 Sep - 3:31

« C'est Leroy-Duchesne, qu'est-ce qu'il fait ici? Tristan ne l'aurait jamais invité. » Les murmures sur mon passage tandis que j’entre dans l’appartement de mon cousin. La lumière est basse, les verres jonchent chaque meuble et surface disponible. J’ai moi-même déjà bu, Valentine a débarqué à l’appartement en petite tenue et en compagnie d’une bouteille. Cette fille ne me lâche plus, il faut cependant lui reconnaitre certains attraits notables. Tristan arrive vers moi, comme toujours, c’est l’agacement que je lis dans ses yeux. Ma gorge se serre, pourquoi ? Je soupire, je n’ai sans doute pas bu assez. « Un verre peut-être Andrea? » J’hoche la tête en me débarrassant de ma veste, il fait une chaleur à crever ici. « Avec plaisir, mon cher Tristan. » Je me sens étrangement confus, comme incapable de discerner ce que je pense moi-même. Il s’éloigne, me sert une coupe au buffet plus loin qu’il m’apporte et me tend. « A ta santé cousin ! » Nos coupes se cognent, je souris, étrangement ironique, et avale le contenu de cette dernière cul-sec. « Santé. » Cheers. Je souris, pose la coupe sur un meuble. « Jolie fête. Je suis surpris, mon carton d’invitation n’est jamais arrivé. » La déchéance est remarquable, des filles à moitié nues dansent un peu partout, certains mériteraient qu'on leur réserve une chambre d'hôtel directement. « Une regrettable erreur, tout le monde sait ici à quel point c'est fusionnel entre nous. » Je ris un peu, ironique. C’est ça, sans doute. Il s’éloigne, et va rejoindre des filles qui donneraient sans doute n’importe quoi pour bénéficier de la chambre, elles. Cette idée me décroche une contrariété dont je ne connais pas vraiment la source, et qui me contrarie encore plus. Je me dirige vers le buffet, me sers un nouveau verre que j’avale de nouveau cul-sec.

Ma tête tourne. Je n’ai plus de sensations, du moins, je n’arrive plus à distinguer mes mains. Je cherche la salle de bain, j’ai besoin d’air, d’eau. J’ai chaud, je suffoque. Que m’arrive-t-il ? Les souvenirs d’alcool ne sont pourtant pas si nombreux. J’arrive dans une chambre, définitivement pas la salle de bain. Je distingue quelqu’un mais… Qui est-ce ? Mes yeux se plissent tandis que j’entre, tant pis pour l’intimité. Je me laisse tomber sur un fauteuil, prend ma tête dans mes mains. « Qu'est-ce que tu fiches ici? » Je sursaute. Depuis combien de temps je suis là ? Pourquoi cette lumière aveugle et ce ton condescendant ? Mon cœur rate un battement, je m’offusque. C’est impossible, pourquoi doit-il être si beau, si parfait, même avec l’heure avancée de la nuit et les litres d’alcool ingurgités ? Pourquoi est-ce que je me sens si bizarre, si… attiré ? Je secoue la tête, ferme les yeux, mon dieu réveillez-moi de ce cauchemar. J’ai envie de… Non. Non. « Tris…Tan. » Le surnom ne me semble pas être une bonne idée, la soudaine envie qui m’étreint de le toucher, d’établir le contact me fige sur place. Il va partir. Non, non non. Il ne peut pas faire ça. Il part et je le veux. Tant qu’il est là, le détester me suffit, mais s’il part. Non. « Ne pars pas. » Quoi ? Ces mots sont-ils vraiment sortis de ma bouche ? Je me lève d’un bond, approche un peu, pas trop, tiens toi bien. « Tu ne devrais pas quitter Paris. » Ta gueule Andy. Tais toi et sors de là, sauve la dignité qu’il te reste encore. Sauve toi. Pitié. « Je ne veux pas que tu partes. » Je me laisse tomber sur son lit, avance ma main vers la sienne, me résigne. « Non. » Je ne sais même plus ce que je dis à voix haute ou à voix basse, mon cerveau n’est centré que sur ce qui est pitoyablement en train de se produire. Ca ne peut pas être vrai. Je ne peux pas… Est-ce que je le désire ? Est-ce que je l’aime ? Mon corps est secoué de tremblements tandis qu’il ne doit sans doute pas comprendre ce qu’il se passe. « Andrea, je te détestes, tu me détestes, je ne vois pas en quoi ce que je devrais faire ou non te concerne. Je ne sais même pas ce que tu fais ici. Et si tu voulais me proposer d'arranger les choses avec toi, c'est trop tard. » Je secoue la tête, non, tout est presque clair. « Tu n’y es pas. » Je prends sa main pour qu’il s’assoit, rompt rapidement le contact, bon sang mais qu’est-ce qui me prend ? Je soupire, secoue de nouveau la tête, je ne peux pas faire ça, c’est un suicide social, une catastrophe. « Je ne veux pas que tu partes. Je ne te déteste pas. » Ma main glisse sur sa cuisse, je l’avise plus franchement, pas même maitre des mots qui sortent de ma bouche. La torture vient de la connaissance de leur véracité plus que d’autre chose, je réalise, avec effroi, à quel point je l’aime, le veux. « Tout ça n’est qu’une façade, c’est… » L’angoisse est vive, mon rythme cardiaque beaucoup trop élevé. « Je te veux ici, près de moi. » Je l’ai dit. Mon dieu. Il me dévisage, il est clair qu’il ne partage rien de ce que je viens de dire. Qu’est-ce que j’ai fait, mon Dieu ? Je secoue la tête, me lève en même temps que lui pour lui faire face. La gifle qu’il me lance dans la figure est violente, sonore. Je ferme les yeux un instant. « Dégages de chez moi maintenant. Je veux plus jamais te voir. » J’ouvre la bouche pour protester, mais il est déjà en train de s’éloigner. « Nan… » Je secoue la tête, sors à mon tour de la chambre et attrape une bouteille pleine qui traine, bousculant les gens sur mon passage.
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Andrestan ♦ uc

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