London Calling
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 Com'on and share some little love tonight Ϟ TRISTAN CHARLOTTE & ANDREA

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Charlotte Leroy-Duchesne
Charlotte Leroy-Duchesne

Messages : 11
Date d'inscription : 05/09/2011


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MessageSujet: Com'on and share some little love tonight Ϟ TRISTAN CHARLOTTE & ANDREA   Com'on and share some little love tonight Ϟ TRISTAN CHARLOTTE & ANDREA EmptyVen 9 Sep - 11:25

Je suis assise dans la voiture, il est plus de 20 heures. Henri a un dîner d’affaires à l’autre bout de la ville, et par chance, il ne se doute de rien. Les larmes n’ont de cesse de couler de mes yeux fatigués. Le coup de fil de January a sans doute donné le coup de grâce. Je démarre, tremblante, l’adresse de l’appartement Faure en tête. Je renifle, partagée entre désespoir, culpabilité et honte violente. J’ignore ce qui va se produire, il faut que je fasse quelque chose. Ce soir ne m’apportera aucune réponse, mais emmener Tristan est une solution qui aura au moins le mérite d’apaiser mon fils, esseulé dans sa chambre. Henri me tuera s’il sait, tant pis, je prend le risque. Plus rien ne me semble grave comparé à ce que je viens de commettre.
Je me gare en bas de l’immeuble, sors un peu de maquillage pour camoufler mes yeux rouges et mes cernes terribles, me recoiffe légèrement. Je sors et me précipite vers le hall d’entrée en même temps qu’un homme rentre chez lui. C’est au quatrième, je monte les étages par les escaliers. Je sonne à la porte, toujours aussi tremblante et mal à l’aise, priant pour que mon interlocuteur premier soit Tristan, je ne supporterai pas le regard haineux de son ami ou de sa sœur si elle est là. Par chance, c’est lui qui ouvre la porte. Il l’écarte pour que je puisse entrer, mais je secoue la tête. « Henri sera rentré dans deux heures. Il faut faire vite. » Je souris avec difficulté, un sourire teinté d’angoisse et de tristesse. « Allons-y. » Je hoche la tête, descend les escaliers jusqu’à ma voiture, je monte sans rien dire, démarre. Nous filons sur les quais de Seine, les paysages défilent. « Il ne peut pas sortir… » Je manque de rajouter ‘ce soir’ mais me ravise. « Nous allons juste le voir, il ne peut pas sortir. » Je secoue la tête, pas encore très sûre de mes actes et de la justesse de mon jugement. Il hoche la tête, visiblement, il se satisfera de ça. Tant mieux, je préfère éviter le mélodrame une fois que nous serons arrivés là bas. Un bon quart d’heure plus tard, je me garde sur le parking. Il fait nuit, mais nous avons choisi ce centre parce que nous sommes autorisés à y venir quand bon nous semble. J’angoisse, la pression monte. Je sors de la voiture. « Fais toi discret. » J’avance, entre dans l’accueil blanc et me dirige vers la dame de l’accueil avec un sourire que j’espère naturel.


****

« Bonjour Madame. Je viens voir mon fils, Andrea Leroy-Duchesne. C’est la chambre 45. » La dame de l’accueil sourit, pianote rapidement sur son clavier, hoche la tête. « Vous avez une pièce d’identité Madame Leroy-Duchesne ? » Je pose ma carte d’identité sous ses yeux, elle hoche la tête. « J’ai besoin que vous signiez le registre des visites. Ce jeune homme est avec vous ? » Je hoche la tête de nouveau. « Alors il me faut son identité. » Je me mords la lèvre, ne cède pas à l’instant de panic qui menace de m’envahir immédiatement. « j’ignorai que les visiteurs m’accompagnant avaient besoin de leurs papiers d’identité. C’est Victor, le meilleur ami d’Andrea. » Elle hausse un sourcil puis hoche la tête, je suis sa mère. Je signe le registre, et elle nous emmène tous les deux vers l’ascenceur. « Les premiers jours sont difficiles, hein ? » Elle me fait un sourire triste, je hoche la tête péniblement. Elle nous laisse devant la porte qu’elle déverrouille à l’aide d’une clé. « Quand vous sortez, appelez Marty qui est juste là. Elle viendra fermer derrière vous. » Je hoche la tête, la fille s’éloigne. J’arrête le bras de Tristan qui se prépare déjà à s’emparer de la poignée. « Il vaut sans doute mieux que tu y ailles seul. Je l’embrasserai après. » Je souris faiblement et m’assois sur la chaise à côté de la porte.



*****



J’ai attendu dehors tout le long, sans rien dire, sur la chaise. Et puis j’ai mis fin à a visite. Nous sommes dans le couloir, mon neveu pleure. « Qu'est ce qu'on fait maintenant ? » Je soupire, prend son bras et l’emmène vers la sortie. « Toi, tu ne fais rien. Henri ne doit pas savoir que tu es à Paris. C’est très important. » Le danger serait considérable. « Je vais appeler Gregory. Je sais que vos relations sont au plus mal mais je n’ai pas le choix. Tu ne peux pas faire face à Henri. De toute évidence, ton père, lui, le peut. » Je hoche la tête, parle machinalement, sans réfléchir. « Nous aviserons ensemble. En attendant, tu restes à l’appartement. C’est très important qu’Henri ne croise pas ton chemin. »

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Tristan Warren Faure
Tristan Warren Faure

Messages : 20
Date d'inscription : 31/08/2011


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MessageSujet: Re: Com'on and share some little love tonight Ϟ TRISTAN CHARLOTTE & ANDREA   Com'on and share some little love tonight Ϟ TRISTAN CHARLOTTE & ANDREA EmptyVen 9 Sep - 11:29

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Andrea S. Leroy-Duchesne
Andrea S. Leroy-Duchesne

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MessageSujet: Re: Com'on and share some little love tonight Ϟ TRISTAN CHARLOTTE & ANDREA   Com'on and share some little love tonight Ϟ TRISTAN CHARLOTTE & ANDREA EmptyVen 9 Sep - 11:32

Je sursaute. Avachis dans un fauteuil depuis plus de trois heures, un vieux journal à la main, je tente de me concentrer sur ce que je lis, pourtant incapable de me changer les idées. Quelqu’un vient pourtant de déverrouiller la porte. Je parie sur mon cher père qui va entrer d’une minute à l’autre et enfin mettre une explication sur l’inexplicable. Ca m’étonnerait que ma mère revienne tout de suite, elle n’est pas du genre à assumer ce genre d’actes manqués. Je me redresse, pose le journal, l’œil soupçonneux. Je n’ai pas de montre, mais il fait nuit. C’est étrange.
Je me tends, un peu stressé, désormais debout. La porte s’entrouvre lentement, et mon cœur arrête de battre quand je l’aperçois qui entre, ça n’est tout simplement pas du domaine du possible qu’il soit là, comment ? Peut être que je suis victime d’hallucinations à cause des médicaments ? Je craque sans même émettre la moindre résistance, pourquoi mon cerveau me fait-il vivre un truc pareil ? Il s’approche, mes bras s’ouvrent. Qu’est-ce que ? Je ne suis pas en pleine illusion, tout ça est bien en train de se produire. Je laisse mes larmes couler sur mes joues, mes bras se referment sur lui avec violence, comme pour s’accrocher à un espoir qu’on vient de retrouver. Je m’accroche à sa chemise, collé contre lui, je ne parviens plus à bouger, ni même à respirer. Il est là, je vais bien, je vais m’en sortir. Il est là, contre moi, réel, et je me laisse aller à la vague d’angoisse qui recule, à la peur panique qui sort enfin de mes tripes, en m’accrochant à lui sans vouloir lâcher prise. Ses lèvres trouvent les miennes, je suis incapable d’une quelconque initiative, je suis incapable de rompre le contact. J’ai trop peur d’être en train de rêver, ou d’halluciner. Je ne veux pas laisser partir ce moment, j’ai peur. « Je t'aime, je t'aime tellement. Je ferais ce qu'il faut pour te sortir de là. » Ma main attrape la sienne, hors de question que je le laisse loin de moi une seconde. « J’ai peur, je ne comprends pas… » Mon père n’est toujours pas venu. « Comment est-ce que… » Je soupire, je n’arrive pas à formuler mes idées. Je me contente de l’attirer à moi de nouveau pour prendre ses lèvres encore et encore, la gorge serrée, l’angoisse devient réelle. « Il n'y a rien que je ne puisse pas faire pour toi. Je ne m'engage jamais à la légère. » Il me fixe, nos respirations sont saccadées, rapides. « Je n'ai pas beaucoup de temps, ta mère m'a amené ici en douce. S'il faut qu'on engage un avocat, on le fera. Léandre et Laureline sont là eux aussi. » Ainsi, ma mère a changé d’avis. Je pousse un léger soupir de soulagement, avant que l’angoisse ne me saisisse de nouveau, violente, neuve. Je recule un peu et me laisse tomber sur mon lit, secouant la tête avec une difficulté inouie à maitriser mon rythme cardiaque. « Me laisse pas… » Mes larmes coulent à flot, je tiens toujours sa main, incapable de me résoudre, comme si le fait de le savoir là était plus horrible encore que le faire qu’il soit loin. Ce n’est pas le cas, mais j’ai besoin de lui. Je me relève soudainement, passe ma main sur sa joue. « Mon père, mon père il va… » Je déglutis avec difficulté. « Tu ne peux pas faire ça, il va te tuer. »

Il caresse ma main, réfute mon argument que je sais pourtant valable. Le savoir dehors, à affronter mon père tout seul est pire que l’affronter moi-même. Je suis de nouveau secoué de tremblements, ce lâche n’a même pas eu le courage de me parler directement.. « Rester ici ça va te tuer. » Nous nous serrons l’un contre l’autre de nouveau, je tente de calmer la fréquence de mon cœur, en vain. « Je ne veux pas qu’il t’arrive quelque chose, Tris. S’il te fait du mal… » Non, l’idée n’est pas possiblement envisageable. J’en mourrais. « Je ne quitte pas Paris sans toi. » IL sourit un peu, mais je ne peux pas lui rendre celui là, c’est impossible. « J’ai peur Tris, dans quoi est-ce qu’on est embarqué, là ? » Je secoue la tête. « Dans une relation amoureuse qui mérite qu'on soit forts pour elle. Toi et moi on va finir ensemble, j'en doute pas. » Il s’assoit sur mon lit et m’attire vers lui. Je passe mes mains autour de son cou, je me sens étourdi, faible, las. « Je t’aime Tris. Je t’aime. » Ma main caresse ses cheveux et je m’appuie un peu sur lui en retournant chercher ses lèvres, le temps me semble filer à une allure impossible, je ne veux pas qu’il s’en aille.
Il s’allonge, moi contre lui. Juste comme ça, sa main dans la mienne. Je ne veux pas qu’il parte, je lutte contre la violente détresse qui m’enveloppe sans arrêt. Au bout d’un temps infiniment court, quelqu’un frappe. Mon cœur se serre tandis qu’il se lève, lâche ma main et s’éloigne. Je me redresse, vois apparaitre ma mère accompagnée d’une infirmière. « Il est l’heure. » Elle me sourit un peu, ses yeux sont goufflés, rouges. Elle s’approche, me claque un bisou sur la joue, et prend le bras de Tristan. « Prend soin de toi, mon chéri. » Ils sortent de la pièce, et la clé tourne de nouveau dans la serrure. J’attrape mon oreiller et laisse échapper les larmes qui me viennent.
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