London Calling
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 Tonight is the night...or not

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AuteurMessage
Terence Hepburn
Terence Hepburn

Messages : 21
Date d'inscription : 02/09/2011


Tonight is the night...or not Vide
MessageSujet: Tonight is the night...or not   Tonight is the night...or not EmptyDim 11 Sep - 23:49

Une semaine est passé depuis la dispute que j’ai eu avec mes parents. Leurs mots résonnent encore dans ma tête. J’essaye d’oublier que c’est arrivé mais c’est vraiment pénible. Je ne comprend toujours pas ce qu’ils attendent de moi. Je suis un des Cambridgiens les plus populaires, je fais partie du JCC, j’ai de bonnes notes, j’ai un travail pour payer tout ce qu’il faut, et ils m’accusent encore de profiter de leur argent. D’accord ils me payent le loyer, mais c’est tout ce qu’ils font pour moi. Encore une fois Arsène me harcèle au téléphone, m’envoyant des sms toutes les cinq minutes, me parlant de tout et de rien. Il veut surtout me remonter le moral après le fiasco du diner familial mais je n’ai vraiment pas envie qu’il le fasse. Le cœur n’y est pas, mais je lui réponds quand même, essayant d’entrer dans son jeu. Il finit par abandonner au bout d’une heure. J’aime mon frère mais il commençait à devenir lourd. J’ai besoin d’un peu d’espace, je ne sais plus trop où j’en suis. Ma vie est carrément un gros bordel et j’ai l’impression que ça ne va pas en s’arrangeant. Vivement que les cours reprennent et que le JCC retienne toute mon attention. J’aurais de quoi faire cette année je pense, surtout que certains membres sont plus motivés que jamais après ce qui est arrivé cet été à Oxford.

Mon portable se remet à vibrer, je jette un œil pensant qu’Arsène a fini par se dire qu’il ne va pas me laisser m’en tirer comme ça, mais en fait c’est autre chose qui m’attends. Je vois un message de Camille sur Facebook me disant qu’il serait là dans une demi-heure. Camille. Chez moi. A Cambridge. C’est que quelque chose de vraiment sérieux a dû arriver pour qu’il vienne ici, lui qui déteste tant notre ville. Serait-ce encore Carolyn qui aurait fait des siennes ? Ils sont tellement soudés ces deux-là, j’ai vraiment du mal à imaginer le pire. Leur amitié est très forte, et même moi n’ai jamais été aussi proche de Camille, ou de qui que ce soit d'autre d'ailleurs. Pourtant on peut dire qu’on s’est rencontré de manière très atypique. Lui essayant de me draguer en colonie de vacances, moi lui disant que je ne jouais pas dans son équipe. On a fini par en rigoler et par discuter sérieusement, devenant de vrais amis au fil des années. Je suis plus vieux que lui, mais parfois j’ai l’impression que c’est lui le plus mature des deux. Il a une personnalité qui m’épate. Même si parfois, il retente le coup pensant qu’il a une chance. Il ne lâche vraiment jamais l’affaire en fait. Je ne lui en veut pas, de plus il ne m’a jamais fait de mal.

Je finis par réaliser qu’il va bientôt arriver, mais que je ne suis vraiment pas prêt. Je ne pouvais pas refuser de l’accueillir de toute façon. D’un, Camille est mon ami et de deux il me tuerait et ensuite m’engueulerait si c’était le cas. En plus il a l’air d’être dans tous ses états, impossible de le laisser comme ça. Je connais le sentiment, c’est ce qui m’arrive en ce moment après tout. Je jette un œil à la pièce, espérant que rien de méchant ne traine. Mon appart, bien qu’assez luxueux, est en désordre, et je n’ai vraiment pas envie de ranger quoi que ce soit. Sirius est couché sur un coussin, ronronnant comme d’habitude. Camille n’aime pas les chats, ça ne risque pas de s’arranger. On verra bien si je dois enfermer Sirius dans la chambre. J’ai la confirmation de Camille, il est là. Je lui ouvre donc, et j’ai vraiment l’impression qu’il est chamboulé. C’est sûrement le rhum, il a vidé la moitié de la bouteille avant de venir. Heureusement que j’ai prévu des réserves, j’ai de quoi faire. « Alors, dis-moi ce qui t’amènes. Tu ne viendrais pas à Cambridge si ce n’était pas grave. » Je le laisse entrer et ferme la porte d’entrée. Au passage, je lui prends la bouteille des mains, même s’il oppose un peu de résistance. Je la pose sur la table basse en verre, et je prends deux verres dans le buffet à côté, les remplissant jusqu’au bord. La soirée peut enfin commencer.

Camille n’y va pas par quatre chemins et attrape directement un des verres tout en s’asseyant sur le fauteuil. Il finit donc par m’expliquer ce qui l’amène. « Je me suis engueulé avec Caro. Oui, je sais c’est bizarre mais c’est vrai, et je ne supporte plus d’être tout seul avec que de la bière comme compagnie à Oxford, j’ai besoin de toi ! » Je soupire, me demandant comment je peux l’aider quand je ne peux meme pas m’aider moi-même. Je m’assoit à ses côtés, et prend l’autre verre. « Tu as besoin de quoi, dis-moi. » J’obtiens comme réaction un sourire, que je lui rends avant de boire une gorgée de mon rhum. J’avais bien besoin de ça je crois. « J’ai besoin d’un ami, d’être loin d’Oxford, d’alcool et de crêpes. Je me suis dit que c’était l’endroit parfait ! J’ai eu tord ? » Je secoue la tête, comme pour lui dire que non, il n’a pas eu tort. Mais qu’il vienne ici me rend quand même perplexe, car d’habitude il se serait rendu chez Lemon, Rose ou surement un autre de ses amis à Oxford. Là il choisit de venir à Cambridge et ce n’est pas rien. Il boit un peu à son tour et retire sa veste, la posant juste à côté de lui. « Je suis désolé de ne pas t’avoir demandé plus tôt. » Je sais que j’étais assez énervé qu’il vienne comme ça à l’improviste, mais ce sentiment est vite passé quand j’ai vu qu’il n’allait pas très bien. Alors je lui répond en conséquence. Je suis son ami après tout, et il n'a pas besoin que je le blâme pour quoi que ce soit. « Vu la situation, je comprends mais…c’est si grave que ça avec Carolyn ? Je veux dire…pour que tu viennes ici, c’est que quelque chose de vraiment sérieux a du se passer entre vous. »

Je me rends compte alors que mon verre est déjà vide. Je finis par le remplir à nouveau, et boire une autre gorgée de rhum. Je finis par le remplir à nouveau, et boire une autre gorgée de rhum tout en écoutant Camille me faire part de son histoire avec Carolyn. J’écoute attentivement, me demandant si je peux y faire quelque chose. Je ne suis pas un expert dans ce domaine après. Heureusement que j’arrive à tenir le coup en buvant du rhum, et que j’arrive à garder ma lucidité, surtout que j’ai bien besoin de l’être à cet instant. « Tu seras toujours le bienvenu ici de toute façon. Pas question que je te laisse tomber. Puis j'aime beaucoup tes crêpes. » J'émets un petit rire, essayant de détendre l'atmosphère, mais ça ne semble pas trop marcher. Ne sachant pas trop quoi faire d'autre, je lui tapote l’épaule gentiment. Sirius vient alors me rejoindre, et se pose sur mes genoux en ronronnant. Il n’est pas du tout perturbé par la présence de Camille, ce qui est assez étonnant vu sa nature particulièrement sauvage. Celui-ci finit même par faire un geste pour le caresser. « Pas si moche finalement ton chat, il s’appelle comment déjà ? » « Sirius, je l’ai eu cet été. » Oui Sirius, comme dans Harry Potter, et alors ? Je suis un geek, certes caché, mais j’assume quand même. « Bon alors, on peut mettre un film comique tout en mangeant des crêpes si tu veux ? même si je doute qu’on en voit la fin si on continue à ce rythme avec le rhum. » Je souris à Camille, voulant en premier lieu lui faire oublier ses soucis, et aussi les miens. Sirius finit par se lasser d’être sur mes genoux, et décida alors d’aller se poser dans un coin, me laissant avec le rhum, les crêpes, Camille et mes pensées. Bon alors, que faire maintenant ? Je m’apprête à me lever, mais Camille retient toute mon attention. Il commence à délirer complètement, surement à cause du rhum. Après tout il a quand même bu la moitié d’une bouteille à lui tout seul. Là c’est sûr qu’il ne va pas rentrer chez lui cette nuit, mon canapé fera surement l’affaire. « Bonne idée ! Tu n’as pas la Mélodie du bonheur ? » me demande-t-il en riant. Je veux lui répondre que je n’ai pas ce film dans ma dvdthèque, mais il me coupe. « Ok c’est bon, mets ce que tu veux, je fais les crêpes. » Il se lève alors, se dirigeant vers la cuisine. Je commence à me dire que la situation va vite dégénérer si je le laisse faire, lui étant loin d’être lucide. Je me lève alors pour le rejoindre, et lui agrippe le bras pour le ramener dans le salon, et l’oblige à s’asseoir sur le canapé. « Bon laisse tomber les crêpes pour l’instant, ou alors je m’en occupe mais il n’est pas question que tu cuisines dans cet état. » J’ai l’impression de me la jouer paternel, mais je ne suis pas là pour lui remonter les bretelles. Il peut boire autant qu’il veut, mais pour notre bien-être à tout, autant qu’il évite de faire des tâches trop risquées.

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Dernière édition par Terence Hepburn le Dim 25 Sep - 20:47, édité 9 fois
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Camille J. Martin
Camille J. Martin

Messages : 28
Date d'inscription : 01/09/2011


Tonight is the night...or not Vide
MessageSujet: Re: Tonight is the night...or not   Tonight is the night...or not EmptyLun 12 Sep - 18:18

Carolyn est ma meilleure amie depuis mon arrivée à Oxford. Depuis un an, elle est la seule personne sur laquelle je puisse vraiment compter. Mon frère mis à part peut être. Mais Paul est retourné en Suède continuer ses études après son année Erasmus. Pour des raisons qui me semblent absolument stupides maintenant j’ai décidé de rester. Quelle idée ! Ma pseudo-meilleure amie m’a laissé une semaine après notre retour de France pour tomber entre les bras grands ouverts d’un certain Lysander. Est-ce que je suis jaloux ? Oui. Je dois l’avouer. Je ne suis pas amoureux d’elle mais après tout ce qu’il s’est passé au Brésil, je pensais qu’elle me le dirait au moins. Mais non. Je ne suis plus rien d’autre que ce « gleek » de la chorale. J’attrape la canette de bière posée sur la table basse du salon. L’appartement semble totalement vide sans la présence joyeuse de Paul. Je regarde sans vraiment y prêter attention une rediffusion de la coupe du monde de rugby pour laquelle la Suède n’est même pas sélectionnée. Aucun intérêt. Que pourrais-je faire ? Je suis affalé dans ce fauteuil depuis bientôt deux heures, en pyjama, ne me levant que pour aller jusqu’au frigo me réapprovisionner en bières. Comme dirait ma maman, je suis une loque.

Je décide de bouger. Je me lève, me traine jusqu’à la salle de bain, me douche, m’habille, me rase et me passe un vague coup de peigne. Je lace mes chaussures et prends un sac à dos dans lequel je mets une bouteille de rhum, un paquet de crêpes, du Nutella et un caleçon de rechange, je n’ai pas encore décidé de l’endroit ou je vais, mais c’est le strict minimum à emporter dans ce genre de cas. J’attrape un blouson et une paire de chaussure, j’éteins la lumière et ferme la porte à clé. Une fois dehors, la lumière du jour m’éblouis. Je marche aussi droit que possible compte tenu du nombre de bières que j’ai déjà avalé tout en réfléchissant aux différentes destinations qui s’offrent à moi. Après quelques minutes de réflexion, je décide de me rendre chez Terence. Nous nous sommes connus en colonie de vacances il y a quelques années. Il offre les trois avantages d’être un vieil ami, de ne pas habiter à Oxford et d’être mignon, c’est parfait. Je monte dans le bus et me prépare à y rester une bonne heure et demie. J’attrape mon ipod et mes écouteurs et commence une courte sieste. Une demi-heure avant mon arrivée, je me rends compte dans un sursaut que j’ai oublié de prévenir Terry. Je sors mon portable et laisse un message sur son mur facebook, espérant qu’il pensera à le regarder.

Il voit le message et n’a pas l’air d’être fou de joie à l’idée de me voir débarquer, mais la bouteille de rhum ont très vite raison de lui et j’arrive à le convaincre de m’accueillir. Enfin « convaincre »… Je lui force un peu la main, mais ça n’a jamais fait de mal à personne. En voyant les premiers panneaux « Cambridge » sur le bord de la route, j’attrape la bouteille de rhum dans mon sac et en boit quelques gorgées. Je déteste cette ville comme tout bon oxfordien qui se respecte. Je lance un regard noir à une dame âgée qui fixe d’un air effaré ma bouteille. Elle doit être cambridgienne. Nous arrivons à la station de bus et j’essaie tant bien que mal de me repérer. Heureusement, Terence n’habite qu’à quelques minutes d’ici. Une fois devant sa porte, je sonne comme un fou, essayant de faire peur au chat, que j’imagine gros, impressionnant et méchant, comme tous les autres. Mon ami ouvre quelques secondes plus tard et me prends ma bouteille des mains sans que je ne puisse opposer d’autre résistance. « Alors, dis-moi ce qui t’amènes. Tu ne viendrais pas à Cambridge si ce n’était pas grave. » « Je ne te le fais pas dire. » J’attrape un des verres qu’il vient de servir et m’assoit dans un fauteuil. « Je me suis engueulé avec Caro. Oui, je sais c’est bizarre mais c’est vrai, et je ne supporte plus d’être tout seul avec que de la bière comme compagnie à Oxford, j’ai besoin de toi ! » Terence attrape le second verre et s’assoit à côté de moi. « Tu as besoin de quoi, dis-moi. » Je lui fais un grand sourire. « J’ai besoin d’un ami, d’être loin d’Oxford, d’alcool et de crêpes. Je me suis dit que c’était l’endroit parfait ! J’ai eu tord ? » Je bois une gorgée de rhum et retire ma veste avant de me rassoir. « Je suis désolé de ne pas t’avoir demandé plus tôt. » Je lui fais un grand sourire, essayant de faire passer la pilule. Je sais qu’il n’est pas particulièrement heureux de me voir débarquer à l’improviste et que ce n’est pas forcément facile pour lui de devoir me loger. Mais Terence perd son air énervé. « Vu la situation, je comprends mais…c’est si grave que ça avec Carolyn ? Je veux dire…pour que tu viennes ici, c’est que quelque chose de vraiment sérieux a du se passer entre vous. » Je vide mon verre d’un trait et le regarde dans les yeux. « Grave ? Je ne sais pas trop… Je suis partagé entre l’envie de la tuer et l’envie de foncer la chercher à Oxford. C’est assez horrible. Je n’arrive pas à lui parler gentiment, c’est plus fort que moi. Elle m’exaspère et m’attire en même temps. C’est insupportable. Tout ça à cause d’un Lysander, il vient de Cambridge je crois d’ailleurs, tu le connais ? » Je tends mon verre à mon ami pour qu’il le remplisse en même temps que le sien et je le bois d’un air pensif. «Tu seras toujours le bienvenu ici de toute façon. Pas question que je te laisse tomber. Puis j'aime beaucoup tes crêpes. » Je lui adresse un faible sourire. « Merci beaucoup. C’est vraiment cool de ta part !!! Et c’est vrai que mes crêpes sont bonnes ! » Je reprends un énième verre de rhum et regarde d’un œil méfiant le chat répandu sur le canapé. Il n’est pas si gros et plutôt mignon finalement. Je tends une main timide vers sa tête que je retire rapidement quand il commence à ronronner. « Pas si moche finalement ton chat, il s’appelle comment déjà ? » « Sirius, je l’ai eu cet été. » Je jette un regard au chat qui se prélasse sur le canapé. « Comme dans Harry Potter ? Mais c’est GENIAL !!!!! Je ne me suis jamais vraiment remis de la mort de Sirius tu sais. Je n’ai pas dormi de la nuit après avoir fini le cinquième tome. Lui redonner la vie sous forme de chat, c’est un très bel hommage ». J’ai bien conscience que je ne raconterais pas tout ça si je n’avais pas bu tout ce rhum, mais tout de même. Sirius a toujours été mon personnage préféré avec Ron. Je prends le chat dans mes bras et lui fait un bisou sur le nez. Je lui murmure : « Tu ne le sais pas peut être pas, mais t’es un champion mec ! » Je repose le chat sur les genoux de son maître à qui je fais un grand sourire. «Bon alors, on peut mettre un film comique tout en mangeant des crêpes si tu veux ? Même si je doute qu’on en voit la fin si on continue à ce rythme avec le rhum. » « Bonne idée ! Tu n’as pas la Mélodie du bonheur ? » Je ris doucement en voyant sa tête. « Ok c’est bon, mets ce que tu veux, je fais les crêpes. » Je me lève d’un seul coup, erreur. L’alcool me monte à la tête et je ris bêtement en me dirigeant vers la cuisine. « Tu les veux à quoi tes crêêêêêêêêêpes ?????? » D’un pas mal assuré, je marche jusqu’à la porte de la pièce. Terence vient cependant me chercher très rapidement pour me ramener vers le canapé sur lequel il me force à m’asseoir. « Bon laisse tomber les crêpes pour l’instant, ou alors je m’en occupe mais il n’est pas question que tu cuisines dans cet état. » J’éclate de rire. « Bien papounet chéri !!! Je ne bougerai pas promis. Je ne ferai pas cramer ton joli appartement et tes jolies mèches blondes, promis, juré, craché ! » Je reprends mon verre laissé à moitié vide sur la table et entreprends de le finir. « Terrychou, tu as choisi le fiiiiiiilm ? »

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