London Calling
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 On doit, au théâtre, faire, avec du faux, plus vrai que le vrai.

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Bonnie C. Hopkins
Bonnie C. Hopkins

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Date d'inscription : 11/09/2011


On doit, au théâtre, faire, avec du faux, plus vrai que le vrai. Vide
MessageSujet: On doit, au théâtre, faire, avec du faux, plus vrai que le vrai.   On doit, au théâtre, faire, avec du faux, plus vrai que le vrai. EmptyVen 16 Sep - 19:09

On doit, au théâtre, faire, avec du faux, plus vrai que le vrai. Emb1On doit, au théâtre, faire, avec du faux, plus vrai que le vrai. 65

    Deux semaines plus tôt, on recevait un mail qui nous informait qu’on devait participer à un week-end de théâtre. Encore la semaine, que j’avais effectué avec cette « troupe », j’étais motivée parce qu’au moins j’avais quelque chose à faire de mon été, au lieu de retourner dans la maison familiale. C’était éviter une énième dispute puis l’ignorance de ma mère, en attendant que le paternel revienne pour ses vacances. Ca fait déjà quelques années que j’essaie d’éviter de longs étés à Edinburgh, privilégiant les semaines où mon père est à la maison. Donc, entre rester à Oxford, passer mes journées à ne rien faire, arriver plus tôt à Edinburgh et une semaine de théâtre, le choix était vite fait.

    Bref, je ne vais pas m’étaler sur ma vie. Le fait est que ce petit week-end me rappelait qu’après ce mois de septembre, venait la rentrée. Et c’était pour cet évènement que j’étais moins enthousiasmée. J’avance dans les rues de Londres, à la recherche de ce foutu théâtre qui doit nous accueillir durant les deux prochains jours. Cependant, il n’est pas décidé à se montrer. Je continue d’errer pendant un moment encore, avant de le trouver. Dire qu’il était là depuis le début. Je soupire et finis par entrer. A l’intérieur, je retrouve plein de monde, toutes ces personnes que j’ai appris à connaître (ou pas) lors de notre semaine de théâtre. Je souris, fais un signe de la tête pour saluer tout le monde, tout en essayant de me remémorer les prénoms de chacun. J’hésite, cherche désespérément. Et arrive finalement à retrouver tous les prénoms (enfin presque). Je pose mes affaires et vient me mêler à la foule en attendant que tout le monde arrive. « Hey Bonnie ! Ca va ? Comment se sont passé tes vacances ? » me demande une blonde avec sa copine. Je leur souris. « Assez bien, comparées aux précédentes. » lui répondis-je avec un clin d’œil. Elle me sourit en retour et me demande où est-ce que je suis partie. « Edinburgh, Athènes et retour à Oxford. Et vous ? » leur dis-je. Les deux filles s’extasient un instant sur la beauté d’Athènes et de la Grèce, avant d’enchainer sur leurs vacances. On dirait qu’elles énumèrent un catalogue de destination de voyage, emprunté dans une agence spécialisée. J’acquiesce hypocritement la tête quand elles me parlent de leurs super vacances à St Tropez et Ibiza puis finit par m’éloigner d’elles dès que le prof claque dans ses mains. Ca va commencer ! Je cherche encore une place pendant son discours et me met à côté de Rose. Dès qu’on avait commencé à discuter, cette fille m’avait plu. Je lui fais un sourire, un vrai, sincère et me concentre sur les paroles du prof.


Dernière édition par Bonnie C. Hopkins le Mer 21 Sep - 0:08, édité 3 fois
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Rose M. Foster
Rose M. Foster

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MessageSujet: Re: On doit, au théâtre, faire, avec du faux, plus vrai que le vrai.   On doit, au théâtre, faire, avec du faux, plus vrai que le vrai. EmptySam 17 Sep - 23:00

Samedi, 9h30. Pourquoi si tôt? J'ai beau lire et relire l'email, l'horaire abhorré ne change pas d'un pouce et je vais bel et bien devoir me lever aux aurores pour aller à ce stage de théâtre. Un samedi franchement. J'ai beaucoup aimé la semaine passée avec cette troupe et les autres élèves, mais pas au point de me tirer du lit un week-end pour remettre ça. Les professionnels étaient des gens très à l'écoute et qui se sont avérés pédagogues, mais on ne peut pas dire que j'ai appris grand chose. Depuis le temps que je fais du théâtre, une semaine n'a pas changé grand chose. Enfin, ce fut bénéfique et ça m'a remis sur la bonne pente. Pas que je puisse facilement perdre la main, mon existence tend parfois à être une tragi-comédie bien orchestrée. All the world is a stage disait ce bon vieux Shakespeare... Je me résous néanmoins à faire mon sac, demain, je serais à Londres.

Le trajet de train me paraît plus long qu'à l'accoutumée, peut-être à cause de mon manque de motivation à relire Hamlet. Apparemment, nous allons en faire quelques extraits, même si le programme avait l'air un peu flou et comportait beaucoup le mot "impros". Les improvisations, tout l'art du comédien, ce qui différencie l'art du théâtre de celui du cinéma ou de la télévision et en fait une école à part entière. Sans doute la meilleure, Rose n'en a jamais douté. Tout le monde ne peut pas faire un film. Mais encore moins faire du théâtre. Je pousse la porte du théâtre, m'amusant du terme "Entrée des artistes" inscrit au dessus de celle-ci. Artiste, tu parles. Certaines de ses filles n'avaient de comédiennes que les penchants de terrible drama queen et l'art et la manière de mentir à leurs parents. Un bon début cela dit, il faut bien commencer quelque part.

Je trouve finalement la salle de spectacles et m'installe tranquillement dans un fauteuil rouge, saluant les quelques personnes avec qui je me suis bien entendue et snobant la masse. Je n'ai pas envie d'entendre parler de vacances de jet-setteuses ou de books pour Hugo Boss. Mannequin, acteur, il faut choisir son camp parfois. J'éteins mon téléphone, après quelques échanges de texto avec Lemon et observe la salle d'un air tranquille. Je ne vais pas tellement m'ennuyer, la plupart de ces gens font abstraction de leur nombrilisme sous la directive des professionnels qui nous encadrent. Ils n'ont d'ailleurs pas peur de mettre les emmerdeurs de service dehors et ce n'est pas pour me déplaire. J'aperçois alors Bonnie, qui vint s'installer à mes côtés. Je lui rends son sourire. J'aime bien cette fille, elle est sympa, pas prise de tête et pas mauvaise en théâtre.

John, notre prof habituel fait son laïus tout aussi récurrent. Soyez sages, respectez-vous, travaillons ensemble pour l'amour de l'art et blablabla... Rose en profita donc pour entamer la discussion avec sa voisine « Bien ton été? Pas trop triste de devoir te coltiner ça avant la rentrée? » Je désigne le groupe de filles écervelées qui pourrissent un peu le groupe et que John déteste cordialement sans pouvoir leur dire, vu les finances qu'injectent leurs parents dans sa troupe. Inutile de dire que ni Bonnie ni moi ne les portons dans notre coeur et c'est un plaisir d'extérioriser ça par le biais de notre jeu. Pitié John, une petite impro avec Brittany et Alyson, pour rigoler un coup...
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Bonnie C. Hopkins
Bonnie C. Hopkins

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MessageSujet: Re: On doit, au théâtre, faire, avec du faux, plus vrai que le vrai.   On doit, au théâtre, faire, avec du faux, plus vrai que le vrai. EmptyMer 21 Sep - 0:06

    Des paroles qu’on ne cesse de nous répéter dès que nous faisons une activité de groupe. Au bout d’un moment, Rose se penche vers moi. « Bien ton été? Pas trop triste de devoir te coltiner ça avant la rentrée ? » Je rigole, discrètement et approuve. « Eté plus ou moins bien, encore à cause de ma mère, je t’expliquerais. Et toi ? ». J’espère qu’elle a passé un meilleur été que moi, chose dont je ne doute pas. Rose a toujours su s’amuser n’importe où. Je jette un coup d’œil aux deux filles qui m’ont parlé tout à l’heure en levant les yeux au ciel. « Pour ce qui est de ça, je ne pensais pas les revoir. Malheureusement pour nous, leurs « merveilleuuuuuses vacances à St Trop’ et Ibiza » se sont terminées juste pour qu’elles puissent assister à ce week-end théâtral. Tous les jours, je remercie Dieu de ne pas m’avoir transformée comme elles. ». Ma dernière phrase plait à Rose, qui rigole un peu trop fort. Quelques personnes nous regardent et John nous sourit. Pourquoi je sens que ça ne va pas me plaire ? Je lui souris en retour et attends sa réaction.

    John est un excellent prof, proche de nous et qui nous ressemble. Il a aussi le don de nous mettre dans le bain directement, rapidement et voyez-vous en ce samedi matin, j’espérais attendre un peu avant de monter sur les planches et improviser une petite scène. Cependant, il continue son discours, mentionnant Hamlet. Je rigole et pense au groupe d’écervelées qui fait partie de notre troupe. Comment des filles pareilles peuvent-elles comprendre et jouer Hamlet ? Il enchaine sur l’importance des improvisations ce week-end. La perspective de voir … Je n’arrive toujours pas à trouver leurs noms. La perspective de voir Barbie et sa copine en pleine impro a l’air de réjouir Rose. C’est vrai qu’à part financer la troupe, ces filles n’ont aucun talent. Leur présence a des avantages et des inconvénients : malheureusement pour nous, nous devons les supporter, les voir plus se comporter comme des divas que de vrais actrices mais cela nous permet de rigoler un bon coup entre deux scènes.

    John claque dans ses mains une nouvelle fois et nous demande à tous de monter sur scène. Je lève les yeux au ciel, me motive pour me lever et échange encore un sourire avec Rose. Celle-ci avait l’air d’avoir une idée derrière la tête quand John annonça que nous devions faire des petits groupes pour les improvisations. Elle attrape ma main et se dirige vers Barbie et sa copine. Décidément, pour une petite personne, elle a beaucoup de force. Elle s’approche et après un clin d’œil dans ma direction, elle s’adresse aux deux filles. « Brittany, Alyson, ça vous dirait de faire partie de notre groupe ? » leur demande-t-elle. Quand je comprends, enfin, où elle veut en venir en leur faisant cette demande, je souris en coin. « Bien sur, Rose ! » lui répond Brittany ou Alyson. Même quand je connais leurs prénoms, je n’arrive pas à savoir à qui ils correspondent. On va se mettre dans un coin et Rose se retourne vers moi avec un énorme sourire. « Tu es diabolique » je lui murmure, en rigolant. Un rire cristallin s’échappe de ses lèvres. Cette fille pourrait être le diable incarné, personne ne s’en rendrait compte. Elle était géniale ! On attend que les autres groupes se forment et les instructions fusent. Chaque groupe à une impro à faire et John nous laisse quelques minutes pour réfléchir à notre personnage. Je me demande encore ce que je vais bien pouvoir inventer pour que mon histoire soit crédible. Mais je n’ai pas vraiment le temps d’y penser bien longtemps qu’on nous laisse seules sur scène. Quand je vous dis que John est du genre à ne pas nous laisser le choix. Je regarde les autres filles et me concentre. Que le spectacle commence !

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Rose M. Foster
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MessageSujet: Re: On doit, au théâtre, faire, avec du faux, plus vrai que le vrai.   On doit, au théâtre, faire, avec du faux, plus vrai que le vrai. EmptyJeu 22 Sep - 21:44

« Eté plus ou moins bien, encore à cause de ma mère, je t’expliquerais. Et toi ? » Aaah comme je te comprends chère Bonnie ! «Les mères toutes les mêmes, la mien m'a bien pourri l'été, mais j'me suis quand même amusée, tu me connais. » Je lui glisse un clin d'oeil complice, je tends en effet à montrer mon meilleur jour à Bonnie. Nous nous entendons bien mais cela ne fait pas de nous les meilleures amies du monde et j'ai tout de même une certaine image à préserver. Du moins suis-je assez arrogante pour le prétendre. Je coule un regard vers les blondes décolorées, tandis que ma brune amie répond « Pour ce qui est de ça, je ne pensais pas les revoir. Malheureusement pour nous, leurs « merveilleuuuuuses vacances à St Trop’ et Ibiza » se sont terminées juste pour qu’elles puissent assister à ce week-end théâtral. Tous les jours, je remercie Dieu de ne pas m’avoir transformée comme elles. » Je ne peux retenir un petit rire, essayant d'imaginer Bonnie dans le même moule que ses deux idiotes. John fronce les sourcils et j'ai tout juste le temps de répondre « T'en fais pas, si un jour tu tombes aussi bas, je te botterai les fesses comme il se doit. » avant que le professeur donne le thème des improvisations. Aborder l'un des thèmes d'Hamlet, dans un contexte différent et sans reprendre les personnages. Rien d'insurmontable.

Echangeant un regard complice avec Bonnie, j'attrape sa main et la traîne vers nos deux camarades, remerciant ma force de « petite bourrue. » Arrivée à leur hauteur, je leur sers mon plus beau sourire hypocrite et lance d'une voix un brin mielleuse « Brittany, Alyson, ça vous dirait de faire partie de notre groupe ? » D'un ton enjoué, Aly rétorque « Bien sur, Rose ! » Elles se dirigent vers un coin de la scène tandis que j'adresse un sourire plus qu'amusé à Bonnie. « Tu es diabolique » me chuchote-t-elle, ce à quoi je réponds « N'est-il pas? En plus, j'ai une idée... » Et je sens qu'elle plaira à mon amie. Après tout, il est doux de se moquer des moins intellectuellement favorisés, vous ne sauriez le nier. Et je suis une garce paraît-il, voilà une excuse en or pour m'assoir sur la moindre once de culpabilité qui pourrait m'habiter.

Assises en cercle, nous nous lançons dans une ébauche de scénario pour notre impro. D'un ton rapide, nous n'avons après tout que quelques minutes pour fignoler tout ça, je débite « Bien alors, je pense que l'un des thèmes au coeur Hamlet est la dualité, vous en conviendrez. Et ça me paraît assez facile à transposer dans un contexte moderne, sans avoir à copier les personnages. Il suffit par exemple que Bonnie et moi soyons sur scène avant vous, que l'on parle de telle sorte que le public comprenne que l'on n'apprécie pas vos personnages et, aussi tôt que vous entrez en scène, changer d'attitude et feindre la bonne entente. Et nous sortons avant et l'on reproduit le même schéma. » Je regarde Bonnie, gardant mon sérieux mais ne masquant pas ma complicité. Nul doute qu'elles n'ont compris que la moitié de ce que je racontais. « Euh ouais... » lance Brittany, visiblement peu convaincue. « Prêtes? » demande alors John, bien décidé à nous punir de ne pas l'avoir écouté. Un sourire fin sur les lèvres je rétorque « Aucun soucis ! » Je reste assise sur le bord de scène, où Bonnie me rejoint, tandis que les deux blondes gagnent la coulisse à cour... Show time !
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Bonnie C. Hopkins
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MessageSujet: Re: On doit, au théâtre, faire, avec du faux, plus vrai que le vrai.   On doit, au théâtre, faire, avec du faux, plus vrai que le vrai. EmptySam 1 Oct - 20:47

    Assises sur la scène, j’observe les filles que j’ai autour de moi. Comment peut-on se comporter comme elles ? Est-ce, parce qu’elles ont de l’argent qu’elles peuvent tout se permettre ? J’arrête d’essayer de les comprendre et écoute Rose, exposer son idée. « Bien alors, je pense que l'un des thèmes au coeur Hamlet est la dualité, vous en conviendrez. Et ça me paraît assez facile à transposer dans un contexte moderne, sans avoir à copier les personnages. Il suffit par exemple que Bonnie et moi soyons sur scène avant vous, que l'on parle de telle sorte que le public comprenne que l'on n'apprécie pas vos personnages et, aussi tôt que vous entrez en scène, changer d'attitude et feindre la bonne entente. Et nous sortons avant et l'on reproduit le même schéma. » Je sens le regard de Rose, posé sur moi. Je me pince les lèvres, retenant un rire qui manque de s’échapper. Finalement, je lui fais un clin d’œil tandis que Brittany nous répond, hésitante. Elle n’a absolument rien compris de ce que Rose avait bien pu dire. Ca allait être encore plus drôle que prévu.

    Tout le monde va s’asseoir, nous laissant la place. John a l’air pressé de nous voir à l’œuvre. Je pense qu’il ne sera pas déçu du spectacle. Je me relève et remarque qu’Alison et Brittany semblent perdues. Ca commence bien, pensais-je. Je soupire et leur murmure qu’elles doivent attendre un peu avant de venir nous rejoindre sur scène. Elles acquiescent avant de se diriger vers les coulisses, tandis que je retrouve Rose. Je ferme les yeux un instant avant de commencer notre improvisation.

    « Tu étais sérieuse quand tu disais que tu me botterais les fesses si je devenais comme elles ? » demandais-je à Rose, en insistant bien sur le « elles ». En même temps, je me retourne vers les filles et leur fais un sourire puis un petit signe. Le public doit comprendre de qui nous parlons. « Il y a une question que je me pose : et-ce que l’argent transforme les gens ? » Et voilà, Bonnie, au lieu de travailler la dualité des personnages, tu philosophes. « En tout cas, je me demande comment elles se comporteraient si elles n’avaient pas la carte de crédit des parents à disposition dès qu’elles le veulent. » ajoutais-je, toujours avec un sourire. J’imagine la scène, Alison et Brittany obligées de dormir dans une tente, dans un camping à St Tropez. Adieu les hôtels luxueux et bienvenue aux campings bas de gammes ! J’explose de rire et raconte la scène à Rose qui se met à rigoler avec moi, tout en rajoutant d’autres détails. Je sens une présence derrière moi et me retourne. Les deux blondes sont entrées sur scène. Je me relève et leur souris, encore une fois. « Brittany, Alison, ça me fait plaisir de vous voir. » Je ne sais pas comment elles vont réagir, si elles ont compris ce qui se jouait ou non. En tout cas, j’étais prête pour improviser si besoin. Après tout, c’est le but de l’exercice non ?

    Spoiler:
    .
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