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 Charlotte n'a pas d'idées pour le titre.VON BREZEN.

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AuteurMessage
Matthew J. Von Brezen
Matthew J. Von Brezen

Messages : 22
Date d'inscription : 08/09/2011


Charlotte n'a pas d'idées pour le titre.VON BREZEN. Vide
MessageSujet: Charlotte n'a pas d'idées pour le titre.VON BREZEN.   Charlotte n'a pas d'idées pour le titre.VON BREZEN. EmptySam 8 Oct - 22:36

Aujourd’hui, pour une fois, j’ai trouvé quelques minutes pour ouvrir mon compte facebook, chose rare. Facebook et internet, tout comme mon blackberry ont toujours refusé de m’ouvrir leurs portes et chaque connexion me prend un temps fou. Un message de Léandre m’attendait sur mon mur. « Papa, je dois faire des travaux dans ma cuisine et ça risque de durer quelques jours. J'peux venir faire un séjour avec Bab dans mon ex-chambre ? ». En esquissant un sourire devant le commentaire de son ami Tristan Faure, je réponds par l’affirmative. J’appelle ma femme pour lui annoncer le retour du fils prodigue et monte dans ma voiture pour être sur de pouvoir lui ouvrir, bien qu’il ait gardé un trousseau de clés de la maison. Babaorhum, notre chiot me fait la fête lorsque j’arrive à la maison et je le sors rapidement, espérant de tout cœur qu’il n’ait pas fait de trop grosses bêtises pendant la journée. Je reçois alors un sms de ma femme, que j’arrive tant bien que mal à lire. Elle ne sera pas là avant 22h, problèmes de boulot, les draps sont dans le placard de la salle de bain du premier étage. Soit. Je résiste à la tentation de faire le lit en portefeuille et me dépêche de trouver un drap housse pour lit simple. Alors que je m’apprête à donner à manger à Bab, la sonnette retentit. Je me lève pour aller ouvrir à mon fils pendant que le chiot hurle, certainement vexé de ne pas avoir eu à manger et effrayé par le bruit de la sonnette. « Bonjour ! Entre. Le chien était deux doigts d’avoir son diner quand tu es arrivé, c’est pour ça qu’il aboie. Pose ton manteau, je vais nourrir la bête. » Une fois dans la cuisine, je calme la bestiole, de plus en plus insupportable. « Ta mère ne sera pas là avant 22h ! Tu veux qu’on mange quelque chose ou on l’attend ? » J’ai l’impression d’être un grand-père isolé, heureux de chaque visite qui le tire de sa solitude irrémédiable. La maison où nous avons passé tant de temps, tous les quatre, en famille, me semble désormais vide. Évidemment, je garde contenance et explique à tout mon entourage que le départ des enfants est un bon débarras, mais ce n’est jamais vraiment le cas. Je secoue la tête, histoire de chasser ces pensées idiotes et ouvre le frigidaire. « Il n’y a pas grand-chose à se mettre sous la dent, mais il y a des sandwiches et des bières. Enfin, toi tu ne bois pas ici, mais moi je vais en prendre une. Tu veux un coca ? »« A ce tarif là, je préfère boire de l’eau. Mais ne t’embête pas, ne sors rien de particulier pour moi. Je m’adapte. » Ah, ces jeunes. De l’alcool ou rien. Toujours. Je me souviens vaguement de Léandre il y a quinze ans, prêt à tuer pour un verre de soda et je laisse échapper un soupir nostalgique. Ils grandissent décidemment trop vite. « Je suppose que par ce ‘je préfère boire de l’eau’ tu sous-entends, ‘papa j’ai plus cinq ans, donne moi une bière en plus il n’y a même pas 5% d’alcool dans celles là’. Hein ? Eau gazeuse ou eau plate ? » Sans attendre sa réponse, je sors une bière, une carafe d’eau du robinet, une bouteille de Perrier et deux verres que je pose sur la table. J’ouvre un placard, trouve un paquet de biscuits apéro que je mets dans un petit bol qui vient rejoindre le reste. Je m’assois et pioche quelques petits machins étranges. « Je ne sais pas ce que c’est mais ce n’est ni périmé ni mauvais, sers toi. Sinon, qu’as-tu à raconter à ton vieux père ? » Il s’étale sur le canapé, un biscuit dans une main, un verre de Perrier dans l’autre. « C’est bon de revenir à la maison. » Je hoche la tête. « C’est bon de t’avoir ici un peu ! On se demandait si tu n’étais pas en train de nous oublier tu sais ! La maison est tellement vide…Enfin. Tu es là pour combien de temps ? » Je vais chercher Babaorhum, caché sous un meuble, et je m’assois en le posant sur mes genoux. Je caresse machinalement sa tête. « Et avec la petite Faure, Laureline, ça se passe comment ? » Je lui lance un grand sourire, ayant totalement conscience qu’il a à peu près autant envie de m’en parler que de passer sous un train. « Greg m’a dit. Désolé mon chat, tes secrets sont bien mal gardés. » Enfin, secrets. Etant, de tout Oxford, Londres et Cambridge réunies, le seul qui n’ait pas été officiellement prévenu, je ne suis pas certain que le terme soit bien choisi. « Mon père a appris pour ta mère et moi le jour de nos fiançailles, je comprends. » « Ca n’a rien à voir. Je pensais que tu avais compris par toi-même le jour où elle est venue acheter le chien. J’ignorais que tu avais besoin d’une annonce officielle, mais loin de moi l’idée de m’en cacher. D’ailleurs je peux même l’inviter à diner ici un de ces soirs, si tu veux. » Je le regarde avec un grand sourire. « J’avais bien compris, mais tu sais j’ai toujours du mal avec l’implicite. » Je reste pensif un instant, réfléchissant au jour qui m’arrangerait le mieux pour un diner. « On fait ça jeudi ? On invite Laureline et son papa, depuis le temps qu’on ne l’a pas vu. Tristan aussi si tu veux, vous aurez surement besoin de soutien mental tous les deux après une longue soirée entourés de vieux cons ! » Je bois une gorgée et mange deux petits biscuits en le regardant nostalgiquement. « Je me souviens de ton amoureuse de maternelle tu sais. Laura. Et oui j’en parlerai à table ».



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Dernière édition par Matthew J. Von Brezen le Lun 10 Oct - 18:06, édité 1 fois
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Léandre T. Von Brezen
Léandre T. Von Brezen

Messages : 12
Date d'inscription : 29/08/2011


Charlotte n'a pas d'idées pour le titre.VON BREZEN. Vide
MessageSujet: Re: Charlotte n'a pas d'idées pour le titre.VON BREZEN.   Charlotte n'a pas d'idées pour le titre.VON BREZEN. EmptyDim 9 Oct - 1:41

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