London Calling
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Pour plus de sécurité, nous avons bloqué l'accès au forum pour les invités, les anciens membres de London Calling, peuvent cependant s'inscrire avec leur ancien pseudo, pour découvrir le contenu du forum ~
Le Deal du moment :
Cartes Pokémon : la prochaine extension ...
Voir le deal

Partagez | 
 

 Finally it may be easier to fail Ϟ CAROLYN

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Andrea S. Leroy-Duchesne
Andrea S. Leroy-Duchesne

Messages : 14
Date d'inscription : 31/08/2011


Finally it may be easier to fail  Ϟ CAROLYN Vide
MessageSujet: Finally it may be easier to fail Ϟ CAROLYN   Finally it may be easier to fail  Ϟ CAROLYN EmptySam 3 Sep - 15:53

Je suis cloîtré dans mon appartement depuis l’escapade dans le parc avec Tristan. Il doit être chez lui, toujours est-il que j’ai passé la journée d’hier à errer ou à dormir pour récupérer de l’épreuve de la veille. Je n’ai pas le courage de sortir, la rentrée approchant et la fin des vacances annoncées me minent un peu le moral. Je suis cependant sorti contraint et forcé de ma léthargie quand dans l’après-midi, la sonnette résonne dans l’appartement. Je soupire, termine le chapitre que j’étais en train de lire, mais l’invité s’impatiente. Tris a les clés, ça ne peut pas être lui, je ne suis pas sûr d’avoir envie de voir quelqu’un d’autre. « Andyyyy c'est moiiii ouvre s'il te plait. » Nouvelle sonnerie. Je soupire, je reconnais la voix de l’autre côté de la porte. Pas possible. Je déverrouille et ouvre, mais seulement à moitié, laissant passer ma tête par l’ouverture de la porte. « Carolyn. Qu’est-ce que tu veux ? » « Je t'ai acheté une tarlette aux fraises. Tu aimes ? »« Si tu la veux il faut m'ouvrir. » Elle me tend un carton ouvert dans lequel trône une pâtisserie je dois l’avouer bien alléchante. J’hausse un sourcil tandis qu’elle planque le carton dans son dos, sceptique. Je me méfie même des bonnes intentions, à vrai dire, j’ignore si Caro projette de m’empoisonner mais on est jamais assez prudent. « En fait, je suis aussi venue pour m'excuser tu sais. Vraiment, je suis désolée. » Je soupire un peu, finis par ouvrir la porte en grand et m’écarte pour la laisser passer. « Entre. » Je referme la porte, ne sachant trop que dire. « Juste pour l'heure du gouter, t'as vu comme je suis bien organisée ? Elle me tend la boite, que je prend. Je me dirige vers la cuisine d’un pas décidé. « On partage ? » Je sors deux assiettes et deux verres . « Je m'en veux vraiment, je pensais pas que ça prendrait une ampleur pareille. On voyait pas la chose du même oeil toi et moi et je t'ai pas écouté. Pardonne-moi. » Je m’arrête un moment, me mord la lèvre. « L’intention était bonne. Je me suis braqué mais… » J’hésite. Carolyn n’est pas la première personne vers laquelle je me tournerai pour parler de mes sentiments envers Tristan, non pas parce que je pense qu’elle est de mauvais conseil, ou d’une mauvaise écoute. Si Tristan lui fait confiance, il en ira de même pour moi. Mais son passif avec l’intéressé m’amène cependant à prendre des gants. « La fête, les gens de plus en plus au courant, tout ça, j’ai pas vraiment l’habitude. C’est un secret que je porte depuis plus d’un an, tu comprends… » Sans doute pas, mais peu importe. « Il doit être content d’avoir une amie comme toi. Mais je ne peux pas faire de promesses publiques pour l’instant. Je ne peux pas lui faire promettre non plus. » Je souris, un peu plus tristement. « Je l’aime. Et je ferai n’importe quoi pour que ça marche, pour qu’on s’engage et qu’on ait la vie que l’on désire. Mais si je le fais maintenant et que pour une raison ou pour une autre je failli à mes engagements, la douleur ne sera pas supportable. Ni pour moi, mais surtout pas pour lui. » « Andrea... » Elle marque une pause, semble réfléchir à la meilleure façon de le dire. « Je ne voulais pas te forcer à faire des promesses trop conséquentes, je voulais juste... une fête dans laquelle vous pourriez être ensemble, ensemble ensemble je veux dire. Ce n'était pas dans mes intentions de vous marier vraiment, c'était quelque chose de joyeux et festif dans ma tête. » J’acquiesce, compréhensif. « Je sais bien. Ecoute, organisons ce truc, d’accord ? » Je me détache du plan de travail. « Faisons une fête. Même ici, si tu veux. Mais je ne veux pas de délire d’engagement. Juste une fête, ou on pourra être un couple. Juste les gens qui savent. Et surtout, Carolyn, surtout, pas de mauve. C’est bien trop cliché pour un couple gay. » Je tente un léger sourire, un peu amusé. « C'est vraiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii ? Je suis tellement conteeeeeeeeeeeeeente ! » Elle semble réellement emballée, me prend même dans ses bras avant de sautiller un peu partout. Je souris un peu plus. « Ca va être trop bien tu vas voir, un truc tout simple, ohlala j'ai hate! » « Oui, dans la sobriété hein, pitié. » Je ris un peu, elle envoie un message, je suppose à destination de Rose. « Merci beaucoup ! Je suis tellement contente ! » « Merci à toi. Pour les excuses, pour la tarte et… la bonne intention. » « Tristan me dit te dire qu'il t'aime, mais il ne me croit pas. Tu dois lui envoyer un message pour le rassurer. » Je ris un peu et sors mon téléphone pour assurer à Tristan que Caro ne lui ment pas, un peu amusé, et un peu curieux. « Tu vas refaire tout l’appartement ? » Je fronce un peu le nez, quand même un peu concerné par mes meubles.
Revenir en haut Aller en bas
F. Carolyn Stowe
F. Carolyn Stowe

Messages : 37
Date d'inscription : 31/08/2011


Finally it may be easier to fail  Ϟ CAROLYN Vide
MessageSujet: Re: Finally it may be easier to fail Ϟ CAROLYN   Finally it may be easier to fail  Ϟ CAROLYN EmptySam 3 Sep - 17:24

Me voilà devant la porte d'Andrea. Tristan a eu la gentillesse de m'indiquer son adresse après que je l'ai harcelé pendant plus du'une heure. Comme si moi j'allais retourner embêter son cousin. Franchement. Je remets ma veste en place, tire sur mon jean, rejette mes cheveux en arrière et me compose un joli sourire. Une grande respiration et je tape à la porte. Une minute s'écoule, je refrappe, impatiente. « Andyyyy c'est moiiii ouvre s'il te plait. » Il m'ouvre enfin, je pousse un soupire et marmonne « T'en as mis du temps. » « Carolyn. Qu’est-ce que tu veux ? » Je pousse un peu plus la porte et brandis sous son nez une petit boite en carton ouverte. « Je t'ai acheté une tarlette aux fraises. Tu aimes ? » Je l'agite un peu histoire qu'il sente bien que c'est une patisserie de qualité, puis la recache derrière mon dos. « Si tu la veux il faut m'ouvrir. » Je bats des cils et lui souris d'un air gêné. « En fait, je suis aussi venue pour m'excuser tu sais. Vraiment, je suis désolée. » Il me laisse la place de passer avec un « Entre. » résigné. « Merci bien. » Je fais quelques pas dans l'appartement et jette un regard curieux autour de moi. Voilà donc le fameux intérieur d'Andrea. Je fais volte face et lui tends son gateau. « Juste pour l'heure du gouter, t'as vu comme je suis bien organisée ? » Je lui souris toujours, tentant d'être la plus engageante possible. Je ne sais pas trop comment prendre le problème, je ne veux pas risquer de le braquer ou de me faire mettre à la porte. « On partage ? » Je le suis dans la cuisine, mal à l'aise. Je me trémousse un peu et le regarde par en dessous. « Je m'en veux vraiment, je pensais pas que ça prendrait une ampleur pareille. On voyait pas la chose du même oeil toi et moi et je t'ai pas écouté. Pardonne-moi. » « L’intention était bonne. Je me suis braqué mais… » Il s'interromp, je l'observe, inquiète. Il n'a pas l'air très ouvert ce garçon, je penche la tête, signe que toute mon attention lui est donnée. « La fête, les gens de plus en plus au courant, tout ça, j’ai pas vraiment l’habitude. C’est un secret que je porte depuis plus d’un an, tu comprends… » Je hoche vaguement la tête. Même si je n'ai pas vécu quelque chose de similaire, je n'ai pas de mal à imaginer le mal être d'Andrea. « Il doit être content d’avoir une amie comme toi. Mais je ne peux pas faire de promesses publiques pour l’instant. Je ne peux pas lui faire promettre non plus. » Je devine sans mal qu'il parle de Tristan, il faudrait être idiot pour ne pas le comprendre. Je lui adresse un sourire réconfortant et le laisse terminer sa tirade. « Je l’aime. » Mon sourire se crispe malgré moi mais je le laisse poursuivre. « Et je ferai n’importe quoi pour que ça marche, pour qu’on s’engage et qu’on ait la vie que l’on désire. Mais si je le fais maintenant et que pour une raison ou pour une autre je failli à mes engagements, la douleur ne sera pas supportable. Ni pour moi, mais surtout pas pour lui. » « Andrea... » Je cherche mes mots et les choisis avec soin. « Je ne voulais pas te forcer à faire des promesses trop conséquentes, je voulais juste... une fête dans laquelle vous pourriez être ensemble, ensemble ensemble je veux dire. Ce n'était pas dans mes intentions de vous marier vraiment, c'était quelque chose de joyeux et festif dans ma tête. » « Je sais bien. Ecoute, organisons ce truc, d’accord ? » Je le regarde avec des yeux ronds. Il plaisante ? Je me mords la lèvre avant de sourire de toutes mes dents. « Faisons une fête. Même ici, si tu veux. Mais je ne veux pas de délire d’engagement. Juste une fête, ou on pourra être un couple. Juste les gens qui savent. Et surtout, Carolyn, surtout, pas de mauve. C’est bien trop cliché pour un couple gay. » Il me sourit, je pousse un cri de joie avant de me rejeter sur lui. « C'est vraiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii ? Je suis tellement conteeeeeeeeeeeeeente ! » Je le serre dans mes bras en riant puis le relâche pour sautiller dans la cuisine. « Ca va être trop bien tu vas voir, un truc tout simple, ohlala j'ai hate! » Je parle vite et mâche mes mots sous le coup de l'enthousiasme. Hop, un sms à Rose : Andy est d'accord pour la fête, il nous prête même son appart' ! Je reviens vers Andrea et lui claque un baiser sur la joue. « Merci beaucoup ! Je suis trop heureuse ! » « Merci à toi. Pour les excuses, pour la tarte et… la bonne intention. » Je balaye ses remerciements d'un revers demain et continue de pianoter sur mon portable. « Tristan me dit te dire qu'il t'aime, mais il ne me croit pas. Tu dois lui envoyer un message pour le rassurer. » Je parcours l'appartement de long en large et laisse parler mon imagination, lâchant parfois des « Ah c'est bien ça. » et des « Ca ici. » « Tu vas refaire tout l’appartement ? » « Tchut ! Ca va être magnifique, pas de commentaire. » Mon portable sonne, Tristan encore. « Il veut qu'on le rejoigne à Ikeeeeea, ça te va ? »
Revenir en haut Aller en bas
 

Finally it may be easier to fail Ϟ CAROLYN

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
London Calling :: to the faraway towns :: OXFORD-